Depuis lundi 17 janvier, les équipes waterlootoises de Police de première ligne sont pourvues de petites caméras embarquées. Leur but ? Permettre de filmer les interventions délicates.

C’est à la demande du Collège communal qu’a été implémentée la technologie des caméras-piétons à Waterloo.

Après une phase-test concluante réalisée par la Police, le 28 juin 2021, le Conseil communal a décidé de mettre les bodycams en place.

La bourgmestre, Florence Reuter, avait alors rappelé que celles-ci "devaient permettre d'enregistrer les interventions en toute bienveillance, dans le souci de protéger tant les policiers que les citoyens mais aussi de limiter les risques de malentendu, en cas de contestation de l'une des parties." Par la suite, une concertation a eu lieu avec les syndicats. S’en sont suivis : l’appel d’offres (marché public), son examen et son attribution, pour enfin aboutir à la livraison du matériel, légèrement retardée à cause la crise sanitaire.

Cette caméra fonctionne-t-elle non-stop ?

Non. Le fonctionnaire de Police déclenche l’enregistrement quand il le juge nécessaire (agression verbale, rébellion physique, tension, outrage, flagrant délit…). Il ne doit pas solliciter l’autorisation des personnes filmées et ces dernières ne peuvent pas s’y opposer non plus.

Que devient la vidéo ?

Dès le retour au commissariat, elle est cryptée, envoyée et enregistrée sur un serveur sécurisé. Un fonctionnaire n'a ni la possibilité ni le droit de la supprimer. Elle ne sera utilisée que si elle apporte des éléments pour appuyer le traitement d’une plainte ou compléter les constatations d'un procès-verbal. Ce, pendant 1 mois. Au-delà de ce délai, les images peuvent être conservées jusque 12 mois, mais uniquement dans le cadre d’une procédure judiciaire et à la demande d’un magistrat. Après quoi, elles sont définitivement effacées.

Source : https://www.waterloo.be/